Sur l’autoroute de la déprime,
Il n’y a pas qu’une simple voie,
Parfois tu sombres trop dans l’abime,
Tu perds le nord et deviens las.
Tu fais le mime pour satisfaire,
Une joie qui devient rarissime,
Mais pour la paix, faut faire la guerre,
Donc sors tes flèches de ton carquois.
Tes armes sont bien trop affutées,
Et tu ne t’en sers que rarement,
Dans ta vie, t’as bien trop lutté,
T’aspires à vivre paisiblement.
Des combats t’en as enchaîné,
Parfois sans but et t’aimerais
Que le bonheur enfin persiste,
Qu’il reste ancré profondément.
Sur l’autoroute de la déprime,
Il faut savoir prendre une sortie,
Élaborer de nouvelles rimes,
Pour retrouver son énergie,
Faire le plein pour enfin partir,
D’un endroit que tu trouves cyniques,
Retrouver ton vaste sourire,
Et ton bonheur hypothétique.
N’ai surtout pas peur de mourir,
Pour enfin vivre et être unique,
Contempler tout c’que tu as fait,
Sans renoncer à ton futur,
Tire un grand trait sur tes regrets,
T’as l’droit d’aller mal, c’est cyclique,
La vie est belle mais parfois dure,
Un peu comme une rose qui pique.
Oui, tes douleurs sont bien réelles,
Mais tu mérites mieux, je t’assure,
Sur l’autoroute de la déprime,
Oublie les lignes et les bordures,
Ouvre tes yeux et puis contemple,
Tout ce long chemin parcouru,
Je sais que c’est dur mais si t’essayes,
Tu verras tant d’inattendu.
En ouvrant bien grand tes oreilles,
Tu peux changer de perception,
Construit ton Temple ou ta maison,
Et puis rempli-les d’émotions,
Pas besoin d’être un architecte,
Pour de nouveau considérer,
Qu’la vie est une partie d’échecs
Pleine de victoires, soit rassuré.
