As-tu déjà eu l’impression
D’être complètement inadapté,
Tout en toi est sombre et tordu
Tu passes souvent pour un raté,
On s’moque de toi on t’persécute
Trop hâtives sont les conclusions,
T’as eu l’impression d’être une pute
On t’met trop souvent la pression.
Mais tu t’en bas, tu fais l’bilan,
Tu sais qu’c’est bien d’être différent,
Tu r’gardes la vie sous un autre angle,
T’as su bien vite enl’ver les sangles
Qui attachent les gens aux conneries,
Aux pouvoir et aux partis-pris.
T’entends des murmures dans la pièce ?
Tu vois les regards et ça t’opresse ?
Tu comprends bien c’que veulent les gens,
C’est parfois simple et évident,
Pas de recul, peu d’analyse,
Mais prend le tiens, fais ta valise,
T’es pas folle, parfois incomprise,
Tu parles souvent de convoitise,
Tes yeux transpirent de vérité,
T’as pas besoin d’être comme tout le quartier.
Moi j’peux le voir, je sais c’que c’est,
J’ai de l’espoir et du respect,
T’en es qu’au quart de tes projets,
Et j’connais bien ton p’tit secret,
T’es consciente de tous les aspects,
T’as juste pas voulu adhérer,
À un format prédestiné,
T’as préféré choisir le vrai,
T’as eu raison d’pas t’adapter,
Et de pas t’sentir obligée,
Toutes tes valeurs, faut les garder,
Où que tu sois tu n’perds pas pieds,
Peu importe si tu sais nager,
Malgré c’qu’ils essayent d’te cacher,
Au garage de la vérité,
Ton cerveau t’as fait débrider.
Alors bébé passe un briquet,
Un incendie j’vais allumer,
J’ai jamais eu peur d’assumer,
Toutes mes conneries j’les ai payées,
Je sais c’que c’est qu’d’être convoité,
Mais intérieure est la beauté,
Dans tous leurs cerveaux étriqués,
Ils ne voient qu’un joli fessier,
Un compte en banque et plein d’billets,
Une proie facile à dominer,
Dans leurs yeux vides un voile se créé,
Mais peu importe ils sont grillés.
D’une expérience grande t’es dotée,
Je ne me lasse pas de t’écouter,
Et encore moins de te contempler.
Accepte-moi, mais accepte-toi
Et prends ton temps mais ne le fais pas,
Si tu le fais sans savoir pourquoi,
Toi tu es Reine, moi je suis Roi,
Toi tu es forte, moi j’ai la foi,
Le quotidien et la routine
N’auront jamais raison de moi,
Y’a plus de montagnes, juste une colline,
Reste disponible, disparaît pas…
