Quand j’suis malade, j’ai rien à dire, je souffre en silence et c’est pire
J’essaye de garder un sourire, trop souvent figé, envie d’fuir
J’aimerais pouvoir me sentir mieux, parmi ces ploucs, malgré la queue
Qui se fait longue jusqu’au bonheur
Trop d’compersion, j’en ai bien peur
Qui m’ont mené à m’satisfaire, d’accepter l’vide, de n’rien y faire,
De croire qu’la vie était un film, où spectateur n’a qu’à se taire,
Trop d’jalousie et d’trahisons,
pourtant j’leur donnais à foison,
Un amour inconditionnel, j’étais un ange,
Un peu trop bon,
Et pendant que j’visais le ciel,
La vie passa en un clin d’œil,
Dans ce pays, y’a peu d’soleil,
Mais on y trouve beaucoup d’orgueil,
Pendant qu’j’attendais les étés,
Les hivers m’ont déboussolé
J’ai perdu l’fil, j’ai perdu pied,
J’pourrais même dire qu’j’ai trop aimé
Et lorsqu’arrivera mon jugement,
Je f’rai comme d’hab, j’f’rai pas semblant,
Si j’ai encore la foi d’écrire,
J’irai au bout, sans être martyr,
D’une société bien trop bancale,
D’un volcan d’maux en éruption
Il est temps qu’mon esprit se calme,
Loin d’ma’vie, j’dois virer les cons,
Mon cœur à vif, mon esprit râle,
Je n’ai que l’choix d’une conversion
J’espère guérir, j’ai assez mal,
Et marre de vos estimations
Soyez précis, c’est un départ,
Pour être entendu de tous, car
Malgré ma léthargie locale,
J’aurais toujours d’l’inspiration.
