Si l’on fait preuve de trop d’esprit, on ressent bien souvent le poids,
D’un éclat sombre et perceptible, c’est pas des rires que l’on reçoit.
Lucide, comme une malédiction,
Voir le monde en mille partitions.
Le tonnerre gronde, la jalousie n’est pas un mot que l’on emploi.
Quand la nuit s’étire, sans une trêve,
Les pensées fusent, l’esprit s’élève.
Comprendre trop là où d’autres glissent,
Frappent le mur que l’ignorance lisse.
On voit les failles, et même les vastes absurdités,
Là où le courant porte souvent les cœurs légers.
Chaque vérité devient un fardeau à porter,
Un gouffre immense difficile à apprivoiser.
Le regard transperce alors le cœur s’alourdit,
Dans un vide absurde qu’on s’acharne à nommer Vie.
T’aimes t’arrêter, prendre un instant, et respirer,
Mais l’esprit forge des chaînes compliquées à briser.
Et pourtant, dans tout ce chaos, on peut percevoir une lumière,
Une profondeur qui se fait rare, une force qui se veut singulière.
Ce poids, ce don, on doit apprendre à le tenir,
Non à l’éteindre, mais à l’arroser pour qu’enfin il daigne fleurir.
Fais-en une arme, une flamme vivante,
Un souffle pur plein de sagesse, une force éclatante sans limite, ne soit pas un pion qu’on agite, le temps invoque la robustesse.
Car c’est dans la lucidité qu’on donne naissance à une beauté,
Une puissance unique sans lacune, lorsqu’on choisit la vérité.
