Et c’est au travers de ma prose,
Que soudainement, les mots explosent,
Comme quand paroles deviennent un fait,
Comme quand pensées sans faille j’expose.
Quand je partage, j’fais pas semblant,
Des rimes faciles, j’en ai tout le temps,
J’fais plus d’effort, j’ai pas besoin,
J’suis bien trop fort, j’mets plus les freins.
Quand j’accélère à fond d’cinquième,
Tes neurones lâchent, puis se reconnectent,
Les hypocrites, ça me débecte,
Y’a que la vérité que j’aime,
Et tous les mythos, je fais fuir,
J’ai d’l’équilibre et d’l’équivoque,
J’ai pas d’limite, j’ai peur de rien,
Quand tu m’imites, t’es trop malsain,
Reste dans ton rôle, t’es qu’un mouton,
Ou bien juste un vieux mec en chien.
J’vis dans l’futur, j’suis souvent seul.
Ouvre un bouquin ou un linceul,
Plonge-toi dedans ou bien j’t’y mets,
J’ai plus d’patience pour les boulets.
Et quand la discussion est plate,
J’ai vraiment pas envie d’rester,
Y’a trop peu d’esprits qui m’épatent,
J’ai toujours foi en mon passé.
Désormais, je vise le futur,
J’vais parfois trop vite sur cette route,
Mes pneus s’enfoncent, mon rythme est dur,
C’est trop profond, mais faut qu’j’y goutte.
Dans ce bas monde, on est perdu,
Si on marche dans la pollution,
Pour perturber on parle de cul,
Et déclenche beaucoup d’frustration.
Comme des vieilles fringues, je les dérange, les mets en boîte et dans la soute.
Et moi je vole, au dessus des cons sans jamais prendre la même route.
Enlève moi vite cette camisole,
Qui nous afflige et nous dégoûte,
Monte dans l’cockpit que l’on décolle,
Faut faire peau neuve, c’est moche les croûtes.
Donc pour aller au fond des choses,
Il faut déjà en avoir envie,
Oser se libérer d’ses chaînes,
Qui pourrait faire le tour de Paris,
Redevenir maitre de sa vie,
Et puis trouver les bons outils,
Pour commencer à creuser vite,
Assez profond car trou s’effrite,
Si l’on n’protège pas les parois.
Si tu veux, j’peux créer un guide,
Mais en moi faudra avoir foi.
Être profond c’est important,
Mais franchement tout peu s’agrandir,
Du moment ou la vie perdure, pas besoin de jouer le martyr.
Les choses enfouies c’est mon dada,
J’aimerais souvent qu’on ne parle que d’ça,
Car c’est toujours grâce aux racines,
Que l’arbre est stable et ne tombe pas.
