À force de renfrogner ses sentiments, ils ne font que se développer.
À ton égard, j’ai de l’envie et de l’amour à développer.
Mais tu me laisses dans le pourquoi,
Et j’aime pas ça j’suis trop curieux.
Je comprends pas vraiment tes actes,
Qui vont à l’encontre de tes vœux.
Tu me fais des déclarations, puis tu stresses et phrases à foison,
Je me perds dans tes sentiments, en même temps que dans tes talents.
Mais pourtant ce soir tu m’ignores, tu passes devant moi sans effort,
Tu discutes avec tête de con, pendant que moi, seul, j’ai le mort.
Aucune intention, aucun regard,
Mais pour ce crevard, tu souris,
Mieux vaut que je ne rentre pas tard,
Car j’veux que du beau dans ma vie.
Pour le moment, j’sais plus quoi dire,
La femme que j’kiff joue le martyre,
Je rentre chez moi, j’me fais chier dessus,
Par téléphone, elle vide son cul.
J’ai parcouru des kilomètres, pour pouvoir régler le problème,
Mais toi, tu m’as déjà zappé, soit disant seule mais vite comblée.
Si tu caches trop d’choses dans les cendres, ta vie sera un cendrier.
Maintenant j’me sens vraiment idiot, je vais juste aller me coucher,
Avec toi, j’étais bien trop tendre, désormais je vais t’oublier.
