On s’est pris par la main, on s’est promené, on a regardé le décors, puis on a continué notre ascension.
On s’est découvert, on s’est contemplé, on a sourit. Et au fil de ce parcours, on s’est retrouvé en haut d’une colline.
On y a admiré la vue. Chacun à sa façon. Avec son recul sur la vie.
« Qu’elle est belle cette vue », me disais-je.
Puis j’ai eu à peine le temps de me retourner, que je me rendis compte qu’elle me poussait violemment, dans le vide, sans que je m’y attende vraiment.
Je tombais, lentement, dans cette malsainité constante que de tristes relations fausses et sans but proposent.
Et elle continuait de me regarder, en souriant. Sans trop savoir pourquoi.
Dans ma chute, je restais calme, car je savais.
Je savais que mes ailes me permettraient de reprendre mon envol sans toucher le sol et que rien n’était fatal.
« Elle a tout pour plaire, mais au final, elle n’aura rien… et tant pis pour elle » Me disais-je enfin.
