La brume et la nuit se confondent ce soir, c’est beau,
Ce qui m’inspire pour écrire une fable sans faire de placebo.
Une fable sur quel sujet ? Prenons le premier qui me vient.
Il évoque un présent et un futur qui se veulent quelques peu incertains.
Peut-être que je me sens prêt à l’aborder enfin,
Ou peut être que j’ai perdu mon instinct.
J’ai maintenant beaucoup d’estime et aussi trop de questionnements,
Envers cet intention qui me perturbe impunément,
Ce qui peut me rendre faible et curieux à la fois,
Et j’ai envie de faire valoir le potentiel qui somme en moi.
Mais il faut savoir prendre le temps de faire une chose à la fois.
Et Elle, Elle sait y faire, c’est sûr,
Car c’est souvent que le songe perdure,
Ou bien qu’un silence impromptu,
Vient annoncer la peur d’être déçue.
Je rentre tard ce soir,
Et j’y songerait longuement, c’est sur,
Lorsque j’aurais traversé la brume,
Quelle que soit sa densité.
Et je ne parle pas du temps,
Qu’il fasse nuit ou jour,
Mais de toutes les portes fermées
Qu’ont su construire le temps,
Au travers de notre parcours.
Ça me rassure de la savoir autour,
Même si parfois ça me désole,
Quand je vois le nombres de vautours,
Qui mériteraient une camisole.
Je suis curieux de savoir ce que peut servir ou desservir cette histoire,
Ce qu’elle peut créer Sans je l’espère trop nous décevoir.
Nous méritons du bonheur,
Je le pense et j’admets,
Que peut être enfin il est l’heure de,
Sur le passé, tirer un trait,
Ses blessures, ses méfaits.
Apprendre à redécouvrir et à découvrir encore,
Les bienfaits qu’apportent le plaisir.
Le plaisir, et pas seulement d’un corps,
Mais d’un tout autre désir.
Certes il me faut un peu de temps,
Et à nous 2 c’est évident,
De la de patience et du recul.
Réaliser qu’on est crédules,
Et que finalement c’est pas si mal,
De déclencher cet instant,
Pourtant digne de providence,
Sans faire surgir un mistral.
Mais dans un sens, j’espère et je pense,
Que c’est avec élégance que nous souhaitons l’aborder,
Comme une évidence.
Car je suis sur qu’au fond de nous,
On sait qu’il n’est plus l’heure de se tromper.
Peut être un jour oserais-je,
Peut-être ne s’agit il pas d’oser,
Partager cette prose entièrement improvisée,
Au fil d’un retour, d’une route maintes fois abordée,
L’envie d’Aimer j’ai croisée.
Tout comme son profond regard,
Dans lequel souvent je m’égare,
Sans qu’elle aperçoive.
Mais plus je la connais et plus je suis susceptible de croire que l’intrusion est mutuelle,
Et qu’au fond de nous on le sait, cette histoire pourrait être belle, tout comme cette douce fable.
Merci d’être là. Et De moi, s’il te plaît, surtout ne le devient pas.
