Tu perds ton temps, tu t’abrutis,
Tu cogites trop et tu t’ennuies,
Mais faut s’ouvrir, y’a des limites,
T’es pas quelqu’un qui prend la fuite,
Donc tâche d’affronter tes problèmes,
Ne remplis pas ton cœur de haine.
Si tu crains trop la vie urbaine,
Tu perdras tout et finiras,
Au fond d’un trou, seul comme un rat,
Je sais très bien qu’tu vaux mieux qu’ça.
Ouvre bien tes yeux, dès à présent,
Les seules notions qui comptent vraiment,
Sont celles du partage et du temps.
Ton analyse est légitime,
Si tu peux, trouve ton homonyme,
Essaye d’regarder c’qui t’entoure,
Prends bien conscience de ton parcours,
Tu sais c’que valent les beaux discours,
C’est plus à toi qu’on joue des tours.
Va de l’avant, ose à présent,
Prends plus des gants, reste pertinent,
Ose affronter tes sentiments,
N’oublie jamais d’rester patient.
Fixe toi aussi des objectifs,
Et puis redeviens diligent,
Car l’but ultime définitif,
C’est clairement pas d’gagner d’l’argent.
Et promets-moi de rester droit,
De n’pas perdre pied et d’avancer,
De profiter d’tes facultés,
D’oublier les failles d’ton passé,
De justifier toutes tes idées.
Et si l’une d’elle te fait kiffer,
Alors de n’jamais y renoncer,
De tout faire pour y parvenir,
Même si t’as pu frôler le pire.
Le temps est venu de s’ressaisir,
Et vivre ta vie sans la rêver,
Car saches que dans notre société,
Être différent, c’est s’assumer.
