Pourquoi t’es v’nue m’chercher, si c’est pour m’laisser galérer,
Sur mon arbre perché, j’regardai la vie avancer,
J’avais mis de côté toutes mes relations dépassées,
Cette phase de transition devait normalement bien s’passer,
Mais c’est jamais facile quand tu veux vraiment avancer,
Quand tu cherches à t’construire, sans perdre de temps, t’es dépité.
Les gens te parlent, les gens te flattent, mais pense qu’à critiquer,
Toi tu les sens, toi tu les vois, mais t’as d’jà abdiquer,
T’as compris qu’c’était inutile d’essayer d’les aider,
Donc t’as choisi de renoncer au parti-pris d’la paix,
Puis tu divagues, parfois tu planes et puis tu perds tes clés,
Tu broies du noir, tu perds le nord et rentres chez toi à pieds.
Tu sais trop bien comment ce film aurait pu s’terminer,
Mais comme on dit, c’est mieux d’être seul, que mal accompagné.
Dans tout ce flot d’informations, c’est facile d’se noyer,
Mais d’quoi tu m’parles, toi t’es trop grand et même ici t’as pied.
C’est pas ma faute si tu m’laisses au bord de la route,
Fallait pas venir m’chercher dans l’doute non non,
C’est pas ma faute si tu m’laisses au bord de la route.
Si tu savais pas trop quoi faire, t’aurais dû resté assis,
Moi en 2 s’condes j’te mets par terre, pas besoin de me dire merci,
Tu t’réveilleras 10 ans plus tard, et profiteras d’tes soucis,
Tu regretteras surement un peu «mais merde qu’est-ce que j’fous ici»
Tu partiras d’ailleurs très loin dans l’but de tout reconstruire,
Mais tu t’rendras compte bien trop tard que ça sert à rien de fuir,
Juste une leçon que la vie aura décidé de t’instruire.
Moi J’voulais bien t’aider mais toi t’as préféré te tarir,
Sans vraiment te rendre compte que t’as dû parfois frôlé le pire
Oui, c’est la vérité, trop d’gens se cachent derrière un sourire,
Moi, j’observe le monde, je partage au max avant de partir,
J’aimerais bien avancer, j’ai jamais eu l’envie de vous nuire,
Pourvu qu’à un échange, nous pourrons rapidement aboutir,
Et si c’la n’arrive pas, j’ai l’intention de vous faire réfléchir.
Si tout allait bien, je n’aurais pas eu besoin d’écrire,
Si tout allait bien, mon corps je n’aurai pas fait souffrir.
C’est pas ma faute si tu m’laisses au bord de la route,
Fallait pas venir m’chercher dans l’doute non non
C’est pas ma faute si tu m’laisses au bord de la route.
Moi, j’avais rien d’mandé, mais maintenant tu me laisses dans le doute,
Pourquoi certains artistes, sans trop en faire, en veulent beaucoup,
N’font pas les efforts nécessaires pour achever leur tableau.
Sache que la confiance et l’envie n’ont d’limite que la mémoire,
Et trop de promesses inabouties nous ramènent au désespoir,
Pourquoi gouter au tarama quand tu peux check le caviar.
Ça fait 10 ans qu’j’écris, j’ai jamais vraiment fait un refrain,
Et c’dernier m’fait triper, franchement c’est déjà vraiment très bien.
On verra c’que ça donne, j’ai jamais rien misé dans mes textes,
À part, évidemment, mon cœur, mon corps, mes tripes et ma tête.
Y’a tellement de gens qui chaque jour noient leur manque de tout dans l’alcool,
Mais qui sont-ils, qu’est ce qu’ils ont fait, pour critiquer leur idole.
Monte dans le cockpit, regarde la vue, oh puis allez viens on décolle.
