J’fais des folies, j’créé des fous rires, j’vous rends heureux, mais j’fais qu’sourire,
J’pense à ces soirs, où j’suis tout seul, derrière des feuilles blanches, à pourrir,
Mais j’dois pas montrer mes faiblesses, car pour beaucoup, j’fais des prouesses,
J’ai des trucs qui sortent de ma tête, t’as pas idée, j’vais à perpette.
J’ai peur d’personne, j’suis un pirate, à part du “moi” qui m’bouffe la rate,
Je m’accroche à cette vie difficile, je les fixe tous, sans battre un cil.
L’exception qui confirme la règle, joue bien trop d’son regard espiègle.
Tu penses pouvoir me mettre en pause ? T’esquives la plupart de mes proses ?
J’crois qu’y’a une chose qu’t’as pas capté, des étapes j’en ai traversées.
Beaucoup d’entre elles, j’n’ai pas comptées, j’ai tendance à mettre mes faiblesses,
Au premier plan ; absurdité ; j’oublie parfois d’me présenter.
Mais toutes mes forces font bien trop peur, j’les mets d’côté avant d’être sur,
L’écorce de ma peau est à fleur, j’aimerais y croire et qu’ça perdure.
Est-ce que tu penses que t’as idée, de c’que ma tête a endurer ?
J’me suis fait seul, j’ai tout donné, longtemps rejeté cette société,
Pris du temps pour des gens perfides, des amis parfois pleins de haine,
Ou bien gorgés de jalousie, j’tire un trait dessus c’est plus la peine,
Depuis longtemps j’ai fait le tri, qu’ils viennent pas m’voir ou j’les enchaîne.
Certains disent qu’j’ai pas pris une ride, sachez qu’mon attitude sereine,
Trahit bien l’atmosphère putride, qui règne en maître dans l’cœur des gens.
C’est bien dommage et “j’ose te dire”, n’oublie pas d’être un peu subtile.
Mes métaphores t’ont échappées, ou bien t’as pas su assumer,
Donc d’autres moyens j’vais employer, même si patience j’aime travailler,
Et qu’j’ai bien d’autres chats à fouetter, j’aimerais t’sentir interpellée.
Pense pas qu’j’fais les choses à la hâte, mais j’connais bien l’poids des années,
Pendant c’temps là les gens se flattent, face aux problèmes sont cons, damnés.
Parlons pas des complications, faut qu’tout soit simple sans transpirer,
À croire qu’sans mettre un pied d’estale, qu’pour être heureux, bah faut être con,
Logique qu’les cons trouvent ça normal, ils sont proches d’être moribonds.
Bienvenue dans un monde idéal, où l’on prône l’abomination,
Où les valeurs n’existent plus, tout l’monde d’vient versatile et sale,
Histoires d’amours qui n’tournent qu’au cul, jusqu’à qu’celle ci te soit fatale.
Le respect disparaît sans cesse, pendant que d’autres exhibent leurs fesses.
Ces rires narquois, bien trop futiles, toutes ces cases vides qui nous rappellent,
Qu’tout va trop souvent dans un sens, et qu’la vie ne tient qu’à un fil,
On s’rend souvent compte que l’ bonheur, était présent une fois parti…
C est comme une histoire qui manque d espoir,
Dans un cauchemar, c’est trop bizarre,
J’voulais t’trouver mais j’t’ai perdu,
J’voulais t’aimer puis j’t’ai connu.
