J’me suis remis à écrire,
Ouai j’suis sûr qu’c’est nécessaire,
J’sais bien que j’peux pas en vivre,
Mais j’veux pas rester poussière.
De longues routes à parcourir,
Et j’veux qu’mes yeux vous éclairent,
J’aimerais qu’tous mes proches sourient,
Jamais j’vous laisserai par terre.
Seul c’est pas bon de souffrir, j’viens déboucher tes artères,
Pour que tu t’lâches et respires, pour qu’t’évites la crise de nerfs,
Car oui de tout on peut rire,
J’viens défoncer les barrières,
À coups de gentilles p’tites rimes,
À coups de Black & Decker.
Je n’suis pas là pour la frime,
Et j’te jure que j’fais pas l’fier,
J’ai du faire beaucoup d’efforts,
Non j’en veux plus des galères,
J’ai pas toujours été fort,
J’ai parfois eu des œillères,
Qui m’empêchaient de voir le vrai,
Et qui m’empêchaient de l’être,
J’ai bien trop noirci les traits,
Plus jamais j’me ferai soumettre,
Ca y est j’me suis retrouvé, maintenant que j’ai évolué,
J’vais pouvoir viser la lune,
Ou bien du moins les étoiles,
J’ai combattu mes lacunes,
J’ai mis du vent dans mes voiles.
Et puis la lumière s’allume,
Sur ce fait paradoxal,
Un nouveau parfum j’hume,
De bonne humeur intégrale,
Maintenant qu’je retrouve ma plume,
J’vais tenter l’phénoménal.
Et si tu viens discuter,
Reste toujours ouvert d’esprit,
Des histoires à raconter,
D’autres j’en ai connues depuis,
Si t’es prêt à écouter,
J’suis prêt à changer d’avis,
On devrait tous rester soudés,
J’suis sûr qu’ca porterait ses fruits.
Il est grand temps d’échanger,
Sans avoir peur du mépris,
Ou d’partager ses idées,
Sans avoir peur d’être trahi.
Laisse tomber la jalousie,
T’as l’droit d’avoir un point de vue,
Sans l’imposer à autrui,
T’as l’droit d’avoir soif de cul,
Sans mépriser tes amis.
Crois-moi, ce n’est qu’le début,
J’ai toutes les raisons d’sourire,
Dans l’partage, j’suis assidu,
J’suppose qu’t’as entendu,
Du moins qu’t’as pu découvrir,
Personnage inattendu,
Qui, sans forcer, troue des culs.
